Froid Comme la Tombe

Auteur: Peter Robinson

Titre original:  Cold is the Grave

Edition: Le Livre de Poche

Genre: Policier

Date de parution: 2003

RésuméUne fugueuse de seize ans identifiée sur un site porno, liée à un gros bonnet de la drogue, qui n’est autre que la fille d’un des pontes de la police britannique. Un détonnant cocktail à base de sexe, corruption, trafic de stupéfiants et crimes, qui fait les délices de la presse à scandales. Un homme, l’inspecteur Banks, face à une affaire scabreuse dont l’élucidation risque d’anéantir une famille que tout le monde croyait honorable.





Avec Froid comme la Tombe, Peter Robinson nous embarque à la suite de son inspecteur Banks, dans un univers très anglais. Si la lecture en elle-même est sympathique, je n’ai pas plus que cela été entraînée dans l’univers de cet auteur.

En effet, alors que la quatrième de couverture nous promet un cocktail détonnant et un fort suspense, on se retrouve avec un récit très basique dont l’enquête, plutôt plate, ne présente qu’avec parcimonie les ingrédients d’un cocktail finalement peu goûtu. L’enquête, menée par l’équipe de Banks, ne sort pas du lot du commun : la plupart des informations nous parvient par le biais d’inspecteurs qui n’apparaissent que brièvement. Même si on assiste à certains dialogues/interrogatoires menés par le héros lui-même, le plus gros de l’enquête reste finalement sous-jacent. On se retrouve plutôt avec un résumé des recherches, suffisant pour nous amener sur des pistes et expliquer ce qui s’est passé, mais nous laissant malgré tout sur notre faim. Qui plus est, outre la recherche de vérité autour du drame qui s’est produit, Robinson s’attarde beaucoup sur son personnage et sa vie privée un peu « mouvementée », entrecoupant ainsi le récit par de nombreux flashbacks et scènes parfois inutiles qui alourdissent l’histoire.

 Du côté des personnages, ces derniers sont pour la plupart sympathiques, et peu linéaires comme on pourrait le craindre. Au contraire, leur psychologie est satisfaisante, les empêchant ainsi de n’être que de pauvres stéréotypes. On voit une certaine complexité chez certains, bien caractéristique de l’être humain, ce qui fait que l’on s’attache à certains et pas à d’autres.

L’écriture quant à elle est assez fluide dans son ensemble, mis à part les digressions malheureusement un peu trop récurrentes sur le passé du héros.


Dans l’ensemble, ce roman se laisse lire, mais il rate le coach en s’attardant trop longuement sur une vie passé du héros, et en laissant de côté une enquête qui aurait pu être plus sympathique.




 

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