Ténèbres sur Jacksonville
Editions: Seuil
Genre: Horreur
Date de
parution: 1996
Résumé:
Jacksonville, petite ville du Nouveau Mexique, écrasée par la chaleur et bercée
par le bruit des poids lourds de passage vers la frontière, voit sa sérénité
remise en question, à la veille de la fête de l’indépendance, par une invasion
de cafards, d’horribles cancrelats dégoûtants, répugnants. Ce qui suffirait
amplement à son shérif Herbie Wilcox, si en plus de la désinsectisation de son
commissariat, celui ci ne devait faire face à une vague de massacres horribles...
Ce livre
est le premier que j'ai lu de cet auteur, et j'ai accroché dès les premières
pages. Dans une petite ville des Etats-Unis, tout le monde vit tranquillement.
Alors que la grande préoccupation de la population est de préparer les
festivités pour le 4 juillet, fête nationale, d'atroces meurtres surviennent. 4
en moins de 72h, ça fait beaucoup pour une aussi petite bourgade. Le shériff
est désemparé, le médecin légiste n'est peut être plus si vivant que ça et deux
ados font face les premiers aux étranges phénomènes qui surviennent à
Jacksonville. L'histoire s'enchaîne rapidement, nous décrivant les évènements à
travers les yeux des principaux protagonistes. La plupart du temps on voit
l'histoire à travers les yeux des deux ados, ce qui confère un aspect
intéressant au livre. On voit leur peur d'être devenus fous et de ne voir
qu'une transposition de leur imagination, la peur de ne pas être pas crus par
les adultes sous prétexte que se sont encore des gosses, et surtout leur
impuissance face à tout ce qui s'enchaîne. Le fait de changer de point de vue
permet également aux lecteurs de connaître tous les évènements au moment où ils
se produisent.
Petit à petit , Aubert nous plonge dans une
histoire horrifique qui s'inspire largement des romans de Stephen King. On peut
retrouver de petites références comme par exemple la scène où Annabella Wilkes
voit un petit garçon à la fenêtre de sa chambre; cela rappelle une scène de
Salem's Lot, où l'enfant vampire essaie de rentrer dans la chambre d'un
personnage. Les vivants qui reviennent à la vie dans un cimetière fait penser à
Simetierre. Tout cela mis à part, l'histoire est bien écrite et on prit dedans
dès le début. Au fur et à mesure, l'ambiance se fait plus oppressante, on a
l'impression que les personnages sont pris au piège dans leur propre ville.
Aucune solution, FBI ou armée ne semble marcher.
La fin est sympa, elle reste dans la continuité de
l'écriture et de l'histoire. J'ai
passé un bon moment en le lisant.
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