100 Feet
Film américain et hongrois
Au premier abord 100 Feet;semble n'être qu'un de ces nombreux films jouant sur le fameux thème de la maison hantée, encore et toujours revisité à toutes les sauces inimaginables. Pourtant le scénario tente d'apporter une idée rafraîchissante et innovante en incluant l'idée de la surveillance sous bracelet électronique. Ce dernier symbolise la solitude dans laquelle est l'héroïne: solitude due à son statut de meurtrière, d'habitante isolée chez soi mais également à cause de celui de femme battue, rejetée par tous. Le réalisateur semble vouloir aborder ici une thématique importante et encore trop méconnue, et c'est ce qui fait l'attrait du film. Du moins, au début. Car malheureusement malgré la bonne volonté du scénario le film ne décolle jamais et le thème de la violence conjugale reste à peine effleuré, se contentant de n'être qu'un prétexte pour faire surgir un fantôme violent et rancunier et justifier de la solitude de l'héroïne dans sa grande maison dans New-York.
L'histoire tombe donc dans un schéma assez classique de persécution fantasmagorique, avec les clichés qui l'accompagne comme les bruits suspects, les apparitions, avec pour différence majeure le fantôme qui bat sa femme. Les personnages n'ont aucun attrait: que ce soit Marnie, son mari mort ou les deux autres personnages secondaires, rien ne va dans leur traitement. On ne ressent pas plus de sympathie pour Marnie malgré sa position délicate, dû en partie au jeu de Famke Janssen, assez superficiel. Le fantôme quant à lui est risible. Son aspect grotesque empêche tout sentiment de peur et ses apparitions sont plus fatigantes que terrifiantes.
La réalisation n'est elle pas innovante et se contente du strict minimum, nous donnant un film au rendu ennuyeux, au contenu presque vide, qui s'oublie rapidement.
Date de sortie: 2008
Réalisé par: Eric Red
Avec: Famke Janssen, Michael Paré, Ed Westwick etc.
Durée: 1h36
Genre: Horreur, Thriller
Synopsis: Libérée de prison après le meurtre (en légitime défense) de son mari, Marnie Watson est contrainte de rester chez elle, dans le cadre de sa conditionnelle. C'était sans compter le fantôme vengeur de son époux, toujours présent dans les murs...
L'histoire tombe donc dans un schéma assez classique de persécution fantasmagorique, avec les clichés qui l'accompagne comme les bruits suspects, les apparitions, avec pour différence majeure le fantôme qui bat sa femme. Les personnages n'ont aucun attrait: que ce soit Marnie, son mari mort ou les deux autres personnages secondaires, rien ne va dans leur traitement. On ne ressent pas plus de sympathie pour Marnie malgré sa position délicate, dû en partie au jeu de Famke Janssen, assez superficiel. Le fantôme quant à lui est risible. Son aspect grotesque empêche tout sentiment de peur et ses apparitions sont plus fatigantes que terrifiantes.
La réalisation n'est elle pas innovante et se contente du strict minimum, nous donnant un film au rendu ennuyeux, au contenu presque vide, qui s'oublie rapidement.
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