Et puis, Paulette...
Auteur: Barbara Constantine
Edition: Le Livre de Poche
Genre: Contemporain
Date de parution: 2013
Edition: Le Livre de Poche
Genre: Contemporain
Date de parution: 2013
Résumé: Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le
rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa
voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de
s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement,
les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait
sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même
par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter,
recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles
dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et
puis, Paulette…
J’ai fait la découverte de
Barbara Constantine l’an passé avec son
roman A Mélie A Mélo qui m’avait séduite
de par son histoire et son écriture. Voulant réitérer l’expérience avec
l’auteur, c’est vers Et puis, Paulette
que je me suis cette fois-ci tournée.
A nouveau j’ai été conquise par
cette histoire qui traite d’un sujet contemporain trop souvent ignoré malgré
quelques tentatives de médiatisation : la solitude chez le 3ème
âge. En dépit du sérieux de ce thème, Constantine ne tombe pas dans le pathos
ou une condamnation gratuite envers les plus jeunes. Elle réussit au contraire,
et avec brio, à nous transporter dans un récit agréable et empli d’espoir qui
nous fait ressortir de la lecture le cœur plus léger. Car au-delà de la
solitude, c’est surtout la solidarité et l’altruisme qui sont mis en avant :
ou comment devant l’adversité on peut se serrer les coudes et réapprendre à
vivre en communauté.
Au fil des pages on fait la
connaissance de divers personnages qui, grâce à Fernand, un vieux monsieur dont
la famille est partie il y a peu vivre en ville, se retrouvent à faire une sorte
d’auberge espagnole tous ensemble. Il faut alors concilier les habitudes ainsi
que les différents caractères de chacun pour pouvoir vivre en harmonie. Cela
donne lieu à de jolies scénettes de vie qui mettent en avant les échanges
humains. Mais sous couvert de légèreté, Constantine n’oublie pas d’aborder des
thèmes durs et ce à sa façon. Ainsi les personnages doivent faire face à la
maladie, la mort ou bien des difficultés amoureuses qui souvent sont des
facteurs d’isolement. Cependant les protagonistes font front ensemble, et
abordent leur nouvelle vie avec de nouvelles armes.
Chaque personnage est touchant à
sa manière : on se prend d’affection facilement pour eux, on les suit avec
plaisir dans leurs aventures. Grâce à l’écriture fluide, simple et légère de l’auteur,
on parvient à les imaginer, on rit et pleure avec eux. On est entraîné dans
cette ferme atypique qui déborde d’espoir face à la solitude.
Et puis, Paulette fait partie de ces romans qui font du bien quand
on les lit.
J'ai bien aimé A méli sans mélo, je devrais tentée un autre de cette auteur.
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