Le Gollem d'Hollywood
Auteur: Jonathan Kellerman, Jesse Kellerman
Titre original: The Gollem Of Hollywood
Edition: G.P. Putnam's Sons
Genre: Policier
Date de parution: 2014
Titre original: The Gollem Of Hollywood
Edition: G.P. Putnam's Sons
Genre: Policier
Date de parution: 2014
Résumé: Jacob Lev, un inspecteur de Los
Angeles marqué par un père rabbin et une mère sculptrice, enquête sur la
découverte d'une tête, séparée du corps, dans la cuisine d'une habitation
désaffectée de la colline d'Hollywood. Ses investigations le plongent au coeur
de mythes juifs du XVIe siècle autour d'un créature humanoïde, reliant cette
affaire à celle d'un tueur en série de Prague.
The Golem of Hollywood est le troisième roman que je lis de
Jonathan Kellerman, et alors que le résumé m’avait fortement intriguée, la
lecture s’est au final révélée être laborieuse et décevante.
Tandis que le début nous lançait dans
un récit prometteur, avec une scène intéressante à Prague et l’apparition d’une
créature des plus étranges, la suite plonge rapidement dans un rythme plus
lent, qui, s’il convient parfaitement bien à la mise en place de l’histoire et
à la présentation du personnage principal, n’en devient que plus lourd et
pénible par la suite. En effet, ce rythme donne la désagréable impression qu’il
ne se passe pas grand-chose, et ce en dépit même d’une tentative intéressante
mais peu concluante de mélanger deux récits en un. L’alternance récit religieux
et enquête actuelle aurait pu donner quelque chose de plus attrayant si le
premier ne s’en trouvait pas rallongé. Certes, on nous explique par ce procédé
la provenance du golem, mais la longueur des passages n’en alourdit que plus un récit qui aurait
plutôt besoin d’un rythme plus soutenu.
Les personnages sont
malheureusement à l’image de l’histoire : fades et peu attrayants. Qu’il s’agisse
du héros ou bien des protagonistes secondaires, aucun n’est réellement
sympathique et on a du mal à se sentir proches d’eux.
Au final, malgré une idée
intéressante de mêler le religieux à une enquête moderne, la lenteur et les
longueurs des récits font que ce roman devient pénible à lire et terminer.
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