Magic
Auteur: William Goldman
Edition: Dell
Genre: Horreur, Drame
Date de parution: 1976
Edition: Dell
Genre: Horreur, Drame
Date de parution: 1976
Résumé: Magic est l'histoire d'un homme nommé Corky Withers, vedette de music-hall , qui est la proie de forces obscure qui cherchent à le détruire .
Nous suivons Corky à New York, nerveux , agité. Il veut fuir... Malgré sa jeunesse , son charme , son talent , c'est un homme hanté , accablé par une idée fixe- un homme qui a quelque à cacher. Et il fait des efforts désespérés pour que le public ne découvre pas son secret . Ainsi commence cette étrange histoire qui entraîne le lecteur , de façon subtile , dans un monde de folie, jusqu'à une fin aussi imprévisible qu'inéluctable.
Nous suivons Corky à New York, nerveux , agité. Il veut fuir... Malgré sa jeunesse , son charme , son talent , c'est un homme hanté , accablé par une idée fixe- un homme qui a quelque à cacher. Et il fait des efforts désespérés pour que le public ne découvre pas son secret . Ainsi commence cette étrange histoire qui entraîne le lecteur , de façon subtile , dans un monde de folie, jusqu'à une fin aussi imprévisible qu'inéluctable.
J’ai découvert ce roman dans le
cadre de la lecture commune de juillet du book club Le Chaudron des Ténèbres.
Je ne connaissais pas ce titre et le résumé laisse assez de suspense pour
donner envie de découvrir l’histoire.
Ni une ni deux, me voici plongée
dans le récit qui je dois l’avouer m’a laissée perplexe de bout en bout. J’ai
eu d’abord du mal à entrer dans l’histoire et à suivre correctement les tenants
et aboutissants de la première partie : on nous présente Corky à travers
deux scènes avec des femmes, puis il y a un flashback nous expliquant comment
il en est arrivé à devenir célèbre, et on revient au moment présent du récit où
une offre lui ait faite mais il doit passer une visite médicale, ce qu’il
refuse. Arrivé à ce point-là je croyais sincèrement que cette dernière scène
faisait partie du flashback… ce qui n’est pas le cas. Cette scène explique les
raisons qui poussent Corky à prendre le large, et surtout amène à la deuxième
partie du récit que j’ai trouvé un peu plus intéressante. Mais cette première
partie permet également de poser le doute quant à l’existence de Fats :
dès les premières lignes il nous est présenté comme l’ami de Corky, mais on
comprend rapidement qu’il s’agit en vérité de sa poupée de ventriloque. Le résumé
se rappelle à nous et la question fatidique est enfin posée dans l’esprit du
lecteur : Fats est-il une poupée possédée ou Corky est-il simplement fou ?
Goldman parvient avec justesse à
maîtriser le suspense tout au long du récit : le doute ne nous quitte
jamais et une certaine tension s’installe. Cependant on est loin de l’horreur
auquel on pourrait s’attendre et on reste bloqué dans le fantastique. De plus
la seconde partie s’éternise sur un sujet bateau et décevant : la
reconquête de l’amour de jeunesse. On entre ici dans le cliché, que ce soit au
niveau de l’histoire ou des personnages, ce qui est fortement dommage. Pourtant
on continue à tourner les pages, la tension reste présente et tout ça grâce à
Fats il faut bien l’avouer. La poupée sauve le récit et permet des
retournements de situations quelque peu plaisants.
Cependant en refermant le roman j’ai
eu le sentiment d’être flouée. Le fantastique est bien maîtrisé, et qu’on n’ait
jamais une réponse concrète à la question de départ est très intéressant, mais
les personnages stéréotypés, l’histoire qui s’éternise et le manque cruel d’horreur
font que je ressors dubitative de cette lecture.
Je vais maintenant me pencher sur
l’adaptation cinématographique de cette œuvre, histoire de voir si cela passe
mieux en film ou non.
Je ne connaissais pas du tout celui ci mais tu m'intrigues aussi avec l'adaptation
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas et il ne me tente pas plus que ça, mais je suis curieuse d'avoir ton avis sur l'adaptation :)
RépondreSupprimer