Le Troisième Eté
Auteur: Ann Brashares
Titre original: Girls in Pants: The Third Summer of the Sisterhood
Edition: Delacorte Press
Genre: Jeunesse
Date de parution: 2005
Résumé: Au cours de ce troisième été, les quatre filles se réunissent une fois de plus chez Gilda, après avoir dit adieu à leur lycée pour de bon, car cette fois, elles se sépareront toutes à la fin de l'été pour aller chacune dans une fac différente : Lena ira à l'école de design de Rhode Island pour réaliser son rêve, étudier l'art ; Bridget part à l'université de Brown en sport-études ; Carmen s'en va à Williams et Tibby se rend à New York pour étudier le cinéma. Cet été-là,Carmen reste à Bethesda, ainsi que Lena et Tibby. Carmen va vite découvrir que tout ne tourne pas rond du côté de sa mère, et va rencontrer quelqu'un sur qui elle pourra compter. Lena prend des cours de dessin, jusqu'au jour où son père découvre que le modèle est nu, et que sa fille doit le dessiner... Ce sera alors une véritable lutte pour Lena, pour qu'elle s'affirme enfin et se révèle au grand jour sous sa véritable personnalité. Bridget part comme monitrice dans un camp sportif, mais elle va y retrouver quelqu'un qu'elle connaît déjà très bien ... Tibby, quant à elle, vivra une grande frayeur et se rapprochera de Brian.
Malgré ma légère déception face au second tome de la série Quatre filles et un jean, je me suis
néanmoins lancée dans la suite qui m’a encore moins convaincue. Pourtant ce
troisième tome est plus mature mais j’ai eu l’impression que l’auteure
commençait à tourner en rond autour de certains sujets et qu’elle n’allait pas
toujours au bout de ce qu’elle nous propose.
On débute le livre sur une scène touchante et les pensées de
Tibby qui nous fait part du changement que va apporter l’entrée à l’université
pour les quatre amies, ce qui donne quelque peu le ton du roman. Le passage est
sympathique et se veut dans l’émotion mais l’énorme incohérence dont fait
preuve Bashares m’a quelque peu refroidie et m’a rappelé de mauvais souvenirs
avec une autre auteure, sans m’empêcher pour autant de continuer ma lecture. On
retrouve l’alternance des récits que j’apprécie assez, qui permet de varier les
histoires et de ne pas nous focaliser trop longtemps sur une des filles au
détriment des autres. Cependant, comme pour mes précédentes lectures, j’ai
trouvé le traitement des personnages
inégal et surtout redondant pour certaines et je n’ai malheureusement pas
réussi à m’attacher plus que ça à une fille ou une autre en particulier.
Alors que j’avais adoré Bee dans le second tome, son
histoire ne m’a pas plus intéressée que cela. En effet, elle ne fait que revivre
sa première aventure, certes de manière plus adulte et plus mûre, mais cela
donne l’impression que l’auteure se contente de changer ses premiers écrits. Il
en va de même pour Carmen et Tibby, qui semblent tourner en rond au début du
roman. Tibby ne cesse de douter, de se poser des questions et il ne se passe au
final pas grand-chose avant la fin, qui révèle enfin une avancée positive. Quant
à Carmen, elle continue à se retrouver dans des situations de famille guère
évidente, donnant à nouveau l’impression que l’auteure sert du réchauffé mais
caché sous un nouveau drame familial. Le point positif reste l’évolution du
caractère de Carmen, plus réfléchi et posé malgré ses doutes. L’arrivée d’un
nouveau personnage semble donner un nouveau souffle à la vie de la jeune fille,
mais le développement de leur mince relation n’est pas assez approfondi pour qu’on
croie vraiment à ce qui se déroule. Lena est par contre enfin mise en valeur et
affirme ses choix et valeurs face à son père. J’ai été ravie de voir le retour
de l’art dans sa vie, mais j’ai été par contre profondément déçue de voir que
Brashares n’avait pas développé ce qu’elle avait mis en place à la fin du
second tome autour de Lena.
En conclusion ce tome est plus mûr mais se contente finalement
d’aborder les mêmes thèmes, donnant parfois l’impression de tourner légèrement
en rond. Même si Brashares réussi bien l’évolution de ses personnages, je n’ai
pas été happée par les récits ni ne me suis sentie proche des héroïnes.
Lu dans le cadre du challenge Read in English:
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