Macabre

Auteur: Stephen Laws

Titre original:  Macabre 

Edition: Presse de la Cité

Genre: Fantastique, Horreur

Date de parution: 1996


Résumé: Pour Tony Dandrige, le cauchemar commence la nuit où, sous la pluie, surgit devant son taxi une jeune femme terrorisée qui serre un bébé dans ses bras. Celle-ci le menace d'un revolver avant de régler sa course et de disparaître avec son enfant. C'est son premier contact avec une victime d'une secte maléfique qui assassine les sans-abris en feignant de leur porter secours. Désormais, attaqué par une mystérieuse créature surnaturelle qui décime ses proches, Tony va lui aussi devenir un fugitif, et découvrir les bas fonds de la ville; où se préparent de sanglantes émeutes et où quelques exclues constituent le dernier rempart contre le déferlement des forces du mal.







Macabre fait partie de ces romans dont le titre accroche l’œil, attise la curiosité. Poussée par sa catégorie « horreur », c’est avec plaisir que j’ai entamé cette lecture qui s’est révélée plus fantastique que terrifiante.

Le récit est sympathique et original et nous plonge dans une lutte frénétique contre une secte sanguinaire. Le début pose bien l’ambiance du roman, sombre et sinistre. On est entraîné à la suite d’un premier personnage qui voit sa vie bouleversée après sa rencontre énigmatique avec une femme et son bébé. Les questions sont soulevées, la fuite pour la survie commence. C’est alors que l’auteur nous surprend en introduisant de nouveaux personnages, toujours de la même façon : une description d’un moment important dans leur vie, qui va la faire basculer dans l’horreur et l’incompréhension. On jongle ainsi entre les divers protagonistes qui font face à des situations particulières. Leurs réactions sont bien rendues et restent très réelles ; leurs personnalités sont attachantes, même s’ils n’évoluent que très peu au fil du roman. Cela n’est pourtant pas dérangeant puisque l’histoire se déroule rapidement, sur un cours laps de temps.

On ne s’ennuie guère durant la lecture : le rythme est soutenu, tout s’enchaîne promptement sans que l’on tombe pour autant dans du bâclé sans forme consistante. L’auteur sait où il veut emmener son lecteur et le fait facilement, usant de procédés fantastiques pour y parvenir. Cependant, malgré une étiquette  « horreur », on en reste loin. Quelques scènes tentent d’apporter une pointe effrayante au récit, sans y parvenir réellement. On ne frissonne pas, on apprécie simplement ce qui se déroule sous nos yeux. La fin, elle, est satisfaisante mais tombe dans une sorte de conclusion stéréotypée et on regrette un peu le manque de prise de risques de la part de l’auteur.


Avec une écriture fluide et simple, des personnages captivant et une histoire bien menée, Macabre nous offre un bon moment de lecture. Il ne faut par contre pas se fier au titre du roman, qui n’a malheureusement rien à voir avec le contenu. 



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