Les Vacances d'un Serial Killer
Auteur: Nadine Monfils
Edition: Belfond
Genre: Policier
Date de parution: 2011
Edition: Belfond
Genre: Policier
Date de parution: 2011
Résumé: Comme chaque été,
Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme,
est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping
dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur
caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé,
véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.
Outre l'absence d'attrait pour ces derniers, l'histoire elle-même est des plus particulières. Elle est plus que décalée et part dans tous les sens, suivant chaque personnage selon sa petite mésaventure personnelle. Il n’y a pas de réel fil conducteur, à part le thème des vacances et la mésentente familiale. Le but semble simplement d’écrire sur les mésaventures des protagonistes, sans réflexion ni psychologie plus poussée.
L'écriture, elle aussi, est à l'image du reste: crue, saccadée, simple et familière, elle s'adapte parfaitement au contexte mais semble pour le coup peu élaborée et très oralisée.
Malgré tous ces points négatifs, j'ai quand même passé un bon petit moment de détente même si ce roman va finir rapidement aux oubliettes.
Mais le voyage
commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit.
Furieux, Alfonse s’arrête dans un snack pour s’enfiler une bière pendant que
les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s’amusent à planquer leur caméra
dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La
famille Destrooper reprend finalement la route. À l’arrière de la voiture, les
ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à
l’écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute !
Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper
ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que
commencer… Une comédie décapante, teintée d’humour noir et d’un zeste de
poésie, un hymne à la Belgique.
En
lisant le titre et le résumé je m’attendais vraiment à des vacances sanguinolentes,
presque un road trip même. La lecture a donc été assez déroutante, voire
particulière car à l’opposé de ce que j’imaginais.
Il
faut dire que Nadine Monfils semble s’être inspirée de candidats de Tellement Vrai ou Confession Intime pour l’écriture des personnages. Tous ne sont que
des clichés horripilants de femmes et d’hommes qui semblent pour la plupart
limités quand ce n’est pas juste ridicules. Aucun n’a de réel charisme et n’est
attachant. Bien au contraire. Si mémé Cornemuse se démarque quelque peu du
reste des personnages, elle n’en reste pas moins détestable, de par son langage
châtié et ses actes plus que limites.
Outre l'absence d'attrait pour ces derniers, l'histoire elle-même est des plus particulières. Elle est plus que décalée et part dans tous les sens, suivant chaque personnage selon sa petite mésaventure personnelle. Il n’y a pas de réel fil conducteur, à part le thème des vacances et la mésentente familiale. Le but semble simplement d’écrire sur les mésaventures des protagonistes, sans réflexion ni psychologie plus poussée.
L'écriture, elle aussi, est à l'image du reste: crue, saccadée, simple et familière, elle s'adapte parfaitement au contexte mais semble pour le coup peu élaborée et très oralisée.
Malgré tous ces points négatifs, j'ai quand même passé un bon petit moment de détente même si ce roman va finir rapidement aux oubliettes.
On m'a offert ce livre et j'ai été très très déçue par ce livre à l'histoire sans queue ni tête. Je ne réitérerais pas l'expérience.
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