The Crazies
Film américain
Date de sortie: 2012
Réalisé par: Breck Eisner
Avec: Radha Mitchell, Timothy Olyphant, Danielle,
Panabaker...
Durée: 1h41
Genre: Horreur / Thriller
Synopsis: Et si la folie était contagieuse ? Imaginez un
virus capable de transformer n’importe qui en fou dangereux. Imaginez
maintenant ce virus se répandant sur une petite ville tranquille du
Middle-West. Alors que les habitants voient leurs proches se changer en
assassins, un shérif tente de protéger les quelques personnes encore non
infectées en attendant les renforts. Mais lorsque l’armée intervient enfin,
c’est pour mettre la ville en quarantaine quitte à exécuter toute personne
tentant de fuir. Abandonnés à leur sort, ce petit groupe de survivants va
tenter de s’en sortir...
Les remakes semblent être de plus en plus nombreux ces
derniers temps, et The Crazies n’échappe pas à la règle. Remake de La Nuit des
Fous Vivants (1973) de Romero, ce film divise les critiques : tantôt meilleur
que l’original, tantôt moins bon. Il va sans dire que je n’ai pas encore vu
l’original, je m’en tiendrai donc à une critique du dernier en date, ne pouvant
hélas pas vous conseiller le meilleur à voir.
L’histoire commence par un bel après-midi ensoleillé, dans
une petite ville de paysans perdue quelque part aux States. Alors que les
habitants sont presque tous réunis au stade de baseball pour assister à un
match, un premier drame va survenir. Un homme qui semble totalement apathique
débarque sur le terrain armé d’un fusil. Le shérif n’aura pas d’autres choix
que de l’abattre. Consternation et totale incompréhension sont les deux
sentiments qui accablent notre héros, catastrophé par le geste qu’il a été
obligé de commettre. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que ce n’est que le
début d’un cauchemar qui va déboucher sur la destruction de la ville entière.
A la suite de ce premier drame les choses vont rapidement
bouger. On assiste à un autre meurtre, celui d’une femme et de son fils brûlés
vivant par le mari qui proposent les mêmes symptômes d’apathie que notre ami
tué. Un avion est ensuite découvert dans la rivière, révélant qu’une bactérie
dangereuse a contaminé l’eau. L’eau que bien sûr les gens boivent. Alerté, le
maire ne fera rien, prétextant le fait que couper l’eau aux gens fera mourir
les plantations et sera catastrophique pour la ville. C’est sûr que c’est plus
intelligent de laisser les gens tomber malades. Comme on l’aura compris, cette
eau est à l’origine des comportements étranges des deux hommes. Seulement,
comme le shérif va vite le constater, l’apathie n’est que le premier stade.
D’autres personnes vont se révéler contaminées et il va faire les frais de la
folie du médecin légiste qui va tenter de le tuer. On assiste donc à la
naissance d’un nouveau genre de zombie, dont la seule envie est de tuer, mais
pas pour assouvir une quelconque faim, peut être juste pour le fun.
En tout cas, cela s’annonce comme un bon petit survival
parmi des zombies. Ah bin non, ce n’est
pas exactement ce qui va se passer. Car l’armée entre en jeu, et pas de la
façon la plus calme et gentille qui existe. En effet, en pleine nuit, les
soldats récupèrent de force les habitants, les jettent dans des bus scolaires
avant de les parquer sur le terrain de l’école. On leur prend leur température,
et si jamais certains donnent des signes de fièvre, on les sépare des autres.
Cela rappelle d’autres souvenirs peu glorieux arrivés dans le passé. La femme
du shérif, enceinte (car oui pour une fois on a droit à un couple heureux en
héros) est enlevée à son mari et transportée à l’intérieur de l’école. Coup
terrible pour notre héros. Mais grâce à une petite rébellion de la part des
gens, tout le monde s’enfuit. L’occasion pour aller sauver madame, sur le point
de se faire enfourcher par un malade qui se trimballe avec une fourche. Bref
tout va bien, elle est sauvée, on s’enfuit, encore et toujours.
Le film se base sur ça : la fuite. On verra les héros,
accompagné du fidèle adjoint du shérif courir d’un endroit à un autre, faire
demi-tour, repartir. C’est un peu long au bout d’un moment. Quand l’action se
présente, c’est pas mal, mais le héros se fait toujours sauver par son fidèle
second. On a l’impression que tout se répète, et ça commence à être lassant.
D’un point de vue de la réalisation, tous les codes du film d’horreur se
retrouvent, sans donner autant de frissons qu’on aurait attendus. La scène dans
un resto route, en prise avec trois chasseurs contaminés est intéressante, peut
être la mieux réussie du film. Malgré ça, on n’entre pas totalement dans le
film, qui a pourtant toutes les clés pour nous faire frissonner. L’histoire de
l’armée est intrigante, mais sous développée.
En conclusion, ce film aurait pu être beaucoup mieux, mais
on reste sur sa faim. Il manque le petit plus qui ne nous fera pas l’oublier
rapidement. On passe quand même un bon moment en le voyant.
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