Piège pour Cendrillon
Auteur: Sébastien Japrisot
Edition: Folio
Genre: Policier
Date de parution: 1999
Résumé: Mon nom est Michel Isola
On suit donc Mi qui se remet doucement de ses blessures dues à un incendie et qui tente de redécouvrir qui elle est à l’aide de Jeanne, cette femme qui a toujours été à ses côtés. Le portrait qu’on dépeint d’elle n’est guère flatteur et Mi commence doucement à se poser des questions : et si elle n’était pas Mi ? Si elle était en fait Do, celle que l’on croit morte dans cet incendie terrible ? Une période d’incertitude débute, accentuée par des révélations qui lui sont faites. On jongle alors entre pseudo enquête pour découvrir la vérité et les relations entre les personnages. Ces relations sont étranges et donnent au récit une ambiance dérangeante tant elles oscillent entre amitié, amour et haine. Elles permettent cependant de faire découvrir les vrais visages de chaque protagoniste, conduisant à un manque de sympathie envers eux.
J'ai vingt ans
L'histoire que je raconte est l'histoire d'un meurtre
Je suis l'enquêteur
Je suis le témoin
Je suis la victime
Je suis l'assassin
Je suis les quatre ensemble, mais qui suis-je ?
Piège pour Cendrillon
offre un résumé très alléchant qui nous fait d’emblée, avant même d’avoir
ouvert le livre, nous poser diverses questions. C’est donc avec beaucoup d’intérêt
que je me suis plongée dans cette lecture qui n’a pas été aussi transcendante
que je l’espérais.
Le roman débute avec une introduction intéressante qui nous présente succinctement les deux personnages
principaux, Mi et Do, durant leur enfance. Ce rapide portrait pose
indirectement les bases de la suite et du drame qui va se dérouler. Le récit
reprend alors 20 ans plus tard, mais cette fois-ci à travers les yeux de Mi qui
se réveille amnésique dans un hôpital. On troque une écriture distante pour
rentrer dans l’intime avec l’utilisation de la première personne, choix assez
judicieux car il permet au lecteur de vraiment se connecter avec Mi en partageant
ses pensées et doutes. Mais ce choix de style littéraire n’est pas suffisant
pour nous faire entrer complètement dans cette histoire.
On suit donc Mi qui se remet doucement de ses blessures dues à un incendie et qui tente de redécouvrir qui elle est à l’aide de Jeanne, cette femme qui a toujours été à ses côtés. Le portrait qu’on dépeint d’elle n’est guère flatteur et Mi commence doucement à se poser des questions : et si elle n’était pas Mi ? Si elle était en fait Do, celle que l’on croit morte dans cet incendie terrible ? Une période d’incertitude débute, accentuée par des révélations qui lui sont faites. On jongle alors entre pseudo enquête pour découvrir la vérité et les relations entre les personnages. Ces relations sont étranges et donnent au récit une ambiance dérangeante tant elles oscillent entre amitié, amour et haine. Elles permettent cependant de faire découvrir les vrais visages de chaque protagoniste, conduisant à un manque de sympathie envers eux.
Le déroulement de l’histoire est bien trop long : on se
perd dans des idées et dialogues peu intéressants qui ralentissent la quête de
vérité. La fin est par contre intéressante et surprenante puisque l’auteur aura
réussi à nous mener en bateau entre les différentes identités possible de la
narratrice et nous offre un superbe retournement de situation.
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